Les Machinistes sont de retour à Ottawa pour revendiquer les emplois et les pensions des employés d’EACL

Les Machinistes sont de retour à Ottawa pour revendiquer les emplois et les pensions des employés d’EACL

Ottawa, ON – Huit membres de la section locale 1522 de l’AIM feront partie d’un contingent de plusieurs syndicats qui se rendra sur la Colline parlementaire cette semaine pour faire pression sur les députés afin de sauver les emplois et le régime de retrait des travailleurs à l’emploi des installations de Chalk River d’Énergie atomique du Canada limitée.

En 2014, le gouvernement fédéral a annoncé que les installations de Chalk River seraient dorénavant exploitées par un organisme gouvernemental exploité par un entrepreneur (OGEE) Il a créé Laboratoires Nucléaires Canadiens, une filiale d’EACL. En vertu de l’entente conclue, le gouvernement fédéral demeure propriétaire des installations nucléaires canadiennes, mais n’en assure plus l’exploitation. Canadian National Energy Alliance – l’entrepreneur OGEE – est maintenant responsable de l’exploitation des installations et doit veiller à leur dotation en personnel. Aussi, en vertu de l’entente, le gouvernement cède la gestion de ses employés à l’Alliance.

En septembre 2015, les employés ont reçu un avis sans consultation préalable qu’ils ne pourraient plus contribuer aux régimes de retraite de la fonction publique au terme d’une période de transition de trois ans. Les nouveaux employés ne bénéficieraient de pratiquement aucune couverture. L’entente conclue entre le gouvernement et l’Alliance n’exigence aucunement le maintien, au-delà de la période de transition de trois ans, d’un régime à prestations déterminées répondant aux normes établies dans la Loi sur la pension de la fonction publique.

« Nos membres craignent de ne plus pouvoir participer au régime de retraite de la fonction publique à compter de septembre 2018, explique Gary Hynes, représentant de la Grande loge de l’AIM. En vertu de l’entente conclue, ils ne sont plus considérés comme des employés du gouvernement et seront forcés de contribuer à un nouveau régime imposé par le nouvel exploitant. L’avenir de ces installations est incertain, le moral des employés en a souffert et les nouveaux employés embauchés ne peuvent toucher une pension tant que la situation n’aura pas été résolue. Nous demandons aux députés de renverser cette décision, de maintenir l’actuel régime de retraite et de redonner les rênes des installations au gouvernement. »

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