Journée des droits de la personne : un rétablissement équitable de la COVID-19 exige un investissement dans les soins

Journée des droits de la personne : un rétablissement équitable de la COVID-19 exige un investissement dans les soins
10 décembre 2020

Les syndicats du Canada marquent la Journée internationale des droits de la personne en appelant à des investissements à long terme dans le secteur des soins.

« Reconstruire en mieux – défendez les droits de la personne » est le thème retenu pour cette année de la Journée internationale des droits de la personne observée le 10 décembre.

« Il est d’une importance cruciale que les efforts faits par le Canada pour se relever de la COVID-19 comblent les lacunes du respect des droits de la personne qui ont été mises en évidence par la pandémie. D’importants investissements publics dans le secteur des soins aideront à égaliser les chances des personnes les plus affectées par le virus », déclare Larry Rousseau, vice-président exécutif du CTC.

« Nous accueillons les récents engagements du gouvernement fédéral à investir dans les régimes de soins publics. Le Canada doit s’appliquer à créer de meilleurs emplois, à améliorer les conditions de travail et à éliminer les profondes disparités au sein de notre économie », ajoute-t-il.

La pandémie a mis en évidence la dépendance de nos communautés à l’égard des emplois précaires à bas salaire et du travail non rémunéré dans des secteurs de soins critiques, y compris les services de garde d’enfants et d’éducation de la petite enfance, les services aux aînés, les services en santé mentale et d’autres services sociaux contribuant à la santé et à la sécurité de nos communautés.

Bon nombre des personnes travaillant dans ces secteurs sont des femmes et des personnes noires, autochtones, de couleur et nouvellement immigrées. Leur travail n’est pas apprécié à sa juste valeur même s’il est jugé « essentiel », et ces personnes ont des conditions de travail déplorables et sont exposées à la violence, au harcèlement et à de nombreux autres risques pour la santé et la sécurité. De plus, elles risquent plus que les autres d’être exposées à la COVID-19 et n’ont ni sécurité d’emploi, ni avantages sociaux.

« La crise mondiale a mis en évidence ce que nous soutenons depuis des années : la discrimination systémique et la marginalisation ont mis certains groupes en situation de désavantage. Des communautés entières ont beaucoup plus de difficulté que les autres à se rétablir parce qu’elles n’ont pas autant d’accès à des possibilités et à des services en matière, par exemple, d’emploi, de soins de santé et de logement », dit M. Rousseau. « Il est de la plus haute importance de procéder à des investissements à long terme dans les soins pour mettre notre économie à l’abri des désastres, protéger notre filet de sécurité social contre les crises futures et assurer notre bien-être collectif. »

Signez notre pétition afin d’inciter le gouvernement à accroître ses investissements dans les régimes de soins publics pour nous permettre de bâtir une économie plus durable et plus inclusive.

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