L’expérience de la pandémie : du point de vue des consœurs de l’AIMTA

L'expérience de la pandémie : du point de vue des consœurs de l'AIMTA

La pandémie met à rude épreuve beaucoup de choses, mais pas la solidarité des consœurs de l’AIM !

Vingt-huit consœurs et confrères de l’AIM se sont rencontrés le 5 mai, une journée qui commémore également les femmes autochtones disparues et assassinées, pour discuter des problèmes uniques auxquels les femmes sont confrontées pendant la pandémie. L’impact de la pandémie n’a pas été le même pour tous. Par exemple, nous savons que les bas salariés sont plus touchés par le chômage que ceux qui sont mieux rémunérés. Parmi ceux qui gagnent un salaire plus faible, on trouve des femmes. Sans aucun doute, ce sont les plus vulnérables qui portent le fardeau le plus lourd.

L’objectif de la discussion était de s’assurer qu’une perspective de genre soit appliquée aux priorités de négociation et aux politiques une fois la pandémie terminée. « Il est important que le syndicat offre une protection spécifique aux besoins des femmes, car nous avons constaté les problèmes uniques auxquels elles sont confrontées » a déclaré Heather Kelley, RPL et représentante des femmes et des droits de la personne.

La téléconférence a connu un succès retentissant, faisant non seulement ressortir l’intérêt, mais aussi la nécessité de traiter les questions relatives aux femmes au sein de l’AIM. Ivana Saula, directrice de la recherche canadienne, a déclaré que « le nombre de participant(e)s a dépassé les attentes. C’est formidable de voir autant de femmes engagées. Cela indique que ces conversations auraient dû avoir lieu depuis longtemps ».

« Les lieux de travail seront différents et la façon dont nous travaillerons sera différente. Il est donc important de remédier aux vulnérabilités qui ont fait surface et de les traiter par le biais de conventions collectives et de mesures législatives » a ajouté Stan Pickthall, VPG. Il a poursuivi en disant que « nous voulons nous assurer que les lieux de travail sont équipés pour fournir un soutien approprié. Mais, nous plaidons également en faveur d’un soutien législatif qui peut faire défaut ».

Heather Kelley a mentionné qu’elle espère que cette conversation se poursuivra et que l’AIM prendra appui sur une initiative qui a engagé ses consœurs. Heather a ajouté que « la téléconférence n’était pas qu’une occasion de discussion. Elle a aussi permis aux consœurs de se connecter pour la première fois depuis la Conférence des femmes et d’entretenir les relations qui s’y étaient établies. « Même si les temps sont difficiles, il est encourageant de constater que la solidarité est plus forte que jamais, comme en témoigne la téléconférence d’hier ».