Les libéraux respectent leur promesse électorale avec le projet de loi C-4

Les libéraux respectent leur promesse électorale avec le projet de loi C-4

Ottawa, ON – Fidèle à sa parole, le gouvernement libéral de Trudeau a adopté le projet de loi C-4 pour abroger deux pièces législatives antisyndicales.

Les deux anciennes lois, toutes deux émanant de projets de loi d’initiative parlementaire déposés par des députés d’arrière-ban du gouvernement conservateur de Harper, avaient été déplorées par l’AIM et d’autres syndicats. C-377 exigeait des organisations syndicales une série de divulgations financières publiques, incluant toutes les transactions d’un montant de plus de 50 000 $. C-525 a eu pour effet de remplacer le système de vérification de cartes d’adhésion par l’obligation de tenir un vote au scrutin secret sur toute décision d’accréditation ou de révocation de l’accréditation d’un syndicat. Le projet de loi C-4 abroge ces deux lois.

« Je tiens à remercier l’AIM pour ses efforts visant à provoquer des changements positifs pour les travailleurs et travailleuses du Canada, a affirmé la ministre fédérale du Travail, Patricia Hajdu. Nous nous étions engagés à améliorer les relations avec le milieu syndical en renversant cette législation et nous avons agi en conséquence. Nous travaillons maintenant sur un projet de modernisation du Code du travail du Canada. »

Le gouvernement libéral a pris un autre pas dans la bonne direction le mercredi 14 juin dernier en ratifiant la Convention no 98 de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Cette convention renforce le droit de négociation collective et protège tous les travailleurs contre la discrimination antisyndicale, dont l’obligation de renoncer à la protection syndicale pour obtenir un emploi ou le congédiement à la suite d’une participation à des activités syndicales. « Nous franchissons une étape très importante, car tous les gouvernements canadiens qui se sont succédé depuis 1949 avaient refusé de ratifier l’entente », a expliqué le chef du personnel de l’AIM, Gord Falconer. « En ratifiant la Convention no 98, le Canada s’engage non seulement à respecter le droit de négociation collective, mais aussi à en faire la promotion ici et à l’étranger, a ajouté le président du Congrès du travail du Canada, Hassan Yussuff. En ratifiant cette convention, le Canada reconnaît enfin le rôle crucial que jouent un mouvement syndical fort et le droit de négociation collective sur les plans de l’atténuation d’inégalités et du développement d’économies fortes, justes et inclusives. »