La privatisation de l’ACSTA n’est pas la solution!

La privatisation de l’ACSTA n’est pas la solution!

Jeudi, le 22 mars 2018

Pour diffusion immédiate

 

Toronto, ON – Le gouvernement fédéral envisage sérieusement un plan visant à privatiser l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA), de même qu’à imposer de nouvelles normes de service pour éliminer les files d’attente au contrôle de sécurité des aéroports.

« C’est tout simplement inadmissible », explique Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM. « Pourquoi confier le service à un fournisseur du secteur privé lorsque tout ce que vous avez à faire, c’est de donner chaque dollar perçu par le biais de redevances à l’ACSTA? Vous ne pouvez pas critiquer l’ACSTA pour le service qu’elle offre lorsque vous lui attachez une main dans le dos. »

À l’heure actuelle, les passagers paient des frais de contrôle de sécurité de 7 $ dans le cas des vols intérieurs et de tout près de 25 $ dans le cas des vols internationaux. « Le problème est que les recettes issues de ces redevances se retrouvent dans les coffres généraux du gouvernement, mais l’ACSTA ne reçoit pas le plein montant », explique M. Pickthall. « Si vous voulez obtenir un service plus rapide, il faut donner à l’ACSTA les ressources dont elle a besoin, comme du personnel supplémentaire et un meilleur équipement, et cela exige tout l’argent provenant des redevances qu’elle perçoit. »

Une solution de rechange envisagée consiste à transformer l’ACSTA, une société d’état à l’heure actuelle, en un organisme sans but lucratif semblable à NAV CANADA, l’organisme privé qui exploite le système de contrôle de la circulation aérienne du Canada. Il est financé par les recettes perçues auprès des utilisateurs du système, comme les compagnies aériennes, au lieu des contribuables fédéraux.

« Cette idée ne tient pas debout! NAV CANADA fonctionne à partir des redevances, tout comme l’ACSTA. Mais l’ACSTA doit partager ses revenus avec le gouvernement fédéral », explique M. Pickthall. « Vous n’avez pas besoin de la privatiser pour régler le problème, vous n’avez qu’à mettre fin à ces tours de passe-passe en ce qui a trait au financement. »

L’AIM représente plus de 3 600 agents et agentes de contrôle de sécurité préalable à l’embarquement dans les aéroports à Toronto et Vancouver et est le plus important syndicat au Canada dans le secteur du transport aérien.

 

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Pour obtenir des renseignements supplémentaires:
Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM
416-386-1789
Bill Trbovich, directeur des Communications pour le Canada de l’AIM
416-386-1789 poste 31 / 416-735-9765