SYMPOSIUM 2017 – Le président Martinez derrière nous!

SYMPOSIUM 2017 – Le président Martinez derrière nous!

Hollywood, MD – Le président international Bob Martinez aime parler aux membres canadiens dès que l’occasion se présente, mais il a rarement l’occasion de parler à l’ensemble du personnel, des dirigeants et des membres de l’exécutif canadiens de sections locales dans une seule et même pièce. C’est en plein ce qu’il a fait aujourd’hui durant son discours à l’occasion du Symposium du personnel et des dirigeants canadiens 2017 au William W. Winpisinger Education Center de l’Association internationale des machinistes (AIM).

 

 

« Nous avons écouté nos membres en ce qui concerne la façon dont nous pouvons améliorer notre grand syndicat », a déclaré M. Martinez. « Nous avons insisté sur la nécessité de syndicaliser, mais nous ne pouvons pas syndicaliser qui que ce soit à moins que des emplois soient disponibles et je n’ai pas besoin de vous rappeler que le Canada a perdu 30 000 emplois dans le secteur manufacturier au cours de la dernière année. Des sociétés comme Electrolux ont provoqué des pertes d’emplois canadiens en profitant d’avantages fiscaux au Tennessee et en tirant profit des lois sur le droit au travail. La société Bombardier ne devrait pas transférer des emplois au Mexique, au Maroc ou en Irlande, elle devrait demeurer au Canada et continuer à y grandir. Les sociétés exploitent les travailleurs mexicains aux dépens des Canadiens et des Américains. »

   

Il a salué les efforts canadiens en termes d’action politique. « Lorsqu’il est question d’action politique, les machinistes canadiens représentent la voix la plus forte pour les travailleurs sur la Colline du Parlement et c’est ce que nos familles de travailleurs méritent », a-t-il indiqué. « Aucun syndicat ne surveille le Premier ministre Trudeau de plus près que l’AIM. »

En ce qui concerne la deuxième ronde imminente de pourparlers sur l’ALENA, M. Martinez affirme qu’il se réjouit de l’occasion de renégocier l’Accord de libre-échange nord-américain. « Nous vous avons dit ce qui se passerait la dernière fois et nous avions raison », a-t-il expliqué. « Vous devez ‘acheter canadien’ et vous devez passer ce message à l’ensemble de vos compatriotes. Nous devons avoir de vraies normes du travail dotées de règles rigoureuses d’origine manufacturière à notre disposition. Le mouvement syndical devrait avoir un siège à la table des négociations de l’ALENA et nous devons maintenir la pression jusqu’à ce que nous l’obtenions. Le fait d’avoir des négociateurs qui n’ont un mot à dire que pour la forme est inacceptable. »

Fort des succès obtenus dans la lutte contre les lois sur le « droit au travail » au Missouri, M. Martinez applaudit la demande du Canada concernant l’ALENA d’interdire le « droit au travail » dans le cadre de l’Accord. Le « droit au travail » est une attaque contre notre démocratie dans notre milieu de travail, c’est un poignard planté dans le cœur du travail et il doit disparaître. »

Pour ce qui est des négociations commerciales en cours concernant Boeing et Bombardier, M. Martinez a fait connaître très clairement sa position. « Boeing est le tyran de l’aviation commerciale et depuis le début du programme de la Série C chez Bombardier, Boeing essaie de diviser nos membres américains et canadiens », soutient-il. « Cela ne se produira pas et je vous le dis aujourd’hui, j’appuierai toujours nos consœurs et confrères canadiens chez Bombardier. »