Ottawa met en péril la sûreté du transport aérien

 

Des compressions draconiennes dans les rangs des agents de contrôle de la sécurité aéroportuaire créent un risque inutile!

 

Toronto, ON – « Notre gouvernement fédéral met en péril la sécurité du public voyageur de ce pays en réduisant le nombre d’agents de contrôle de la sécurité aéroportuaire d’un bout à l’autre du Canada », a déclaré, visiblement en colère, Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM, le plus important syndicat représentant des agents de contrôle de la sécurité aéroportuaire au pays.

 

« Déjà, les files d’attente aux postes de contrôle de la sécurité dans les aéroports du pays sont trop longues, parce qu’il manque d’agents. Réduire leur nombre de 15 % de plus aura des conséquences très graves. »

 

Les fournisseurs de services de sécurité aéroportuaire se voient forcés de réduire les heures de travail de leurs agents de sécurité, ce qui se traduit par des mises à pied massives. Garda Security éliminera plus de 200 postes d’agent de contrôle à temps plein, ce qui représente 15 % de son effectif, à l’aéroport Pearson de Toronto. Pour sa part, G4S Secure Solutions Canada Lteé élimine 60 postes à temps plein à Vancouver.

 

« Nos membres ne peuvent même pas se permettre d’aller aux toilettes tellement ils sont à court de personnel et la pression s’intensifie quotidiennement pour faire passer de plus en plus de passagers à l’heure aux postes de contrôle », a expliqué M. Ritchie. Si vous pensez que les files d’attente sont longues, attendez voir ce qui vous attend. Ma crainte est que le tout-puissant dollar prenne le dessus sur la sécurité des passagers. Ottawa met la vie des gens en péril. Déjà, nos membres subissent d’intenses pressions parce qu’ils sont à court de personnel. Maintenant, leurs employeurs les récompensent en éliminant leur emploi ou – dans le meilleur des scénarios – leur offrant un poste à temps partiel.

 

Le Canada ne peut pas se permettre de vivre un autre “XL Foods” dans l’industrie du transport aérien. Le gouvernement Harper doit annuler ces compressions. »

 

 

 

Renseignements :

Dave Ritchie, vice-président général canadien de l’AIM

416 386-1789

Bill Trbovich, directeur des communications de l’AIM

416 386-1789, poste 6331 ou 416 735-9765