Les machinistes de Halifax mis en lock-out par Servisair!

2 avril 2009
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Halifax (Nouvelle-Écosse) – Les membres de la section locale 2797 de l’AIMTA ont érigé des lignes de piquetage et d’information à l’extérieur de l’Aéroport international de Halifax ce matin après avoir été mis en lock-out par Servisair, leur employeur.
Les 80 membres ont été mis en lock-out lorsque les négociations contractuelles se sont retrouvées dans une impasse à la suite du rejet de la demande de l’entreprise d’un gel salarial de deux ans. « Ce sont les travailleurs les moins payés de l’industrie au Canada », déclare Ken Russell, président général du District 140 de l’AIMTA. « Demander à un employé qui gagne entre 9 $ et 12,77 $ l’heure d’accepter un gel salarial de deux ans lorsque tout le monde dans l’industrie gagne beaucoup plus est tout simplement criminel. Ces membres n’ont pas les moyens d’être en lock-out et ils ne peuvent pas accepter le statu quo; la situation est intenable. »
Les membres s’occupent d’activités ayant trait aux services aux passagers, de l’aire de trafic, de la manutention des bagages, du déglaçage et de l’entretien mécanique de l’équipement. Servisair offre ses services à West Jet, Canjet, Air Transat, Sunwing, Skyservice, Purolator, Porter Airlines, Finair, Jetex, Thomas Cook, ABX Cargo et diverses autres compagnies aériennes internationales. Les cadres des autres installations de Servisair au Canada remplacent les employés en lock-out.
« Ces employés déplacent des avions valant des millions de dollars et ils reçoivent un salaire de misère pour faire ce travail », affirme Ken Russell, dégoûté. « Ils n’arrivent pas à l’heure actuelle à joindre les deux bouts, imaginez ce que cela sera dans deux ans. C’est ce que l’employeur leur demande de faire. Et pour ajouter à l’insulte, ils n’offrent aucun libellé et aucun régime de retraite. »
« Ces lignes de piquetage et d’information sont nécessaires, car il faut montrer le vrai visage de Servisair. Nous poursuivrons en ce sens jusqu’à ce que l’employeur retourne à la table de négociation », affirme Ken Russell.