Des célébrations du May Day à l’aéroport Pearson à saveur internationale!

Des célébrations du May Day à l’aéroport Pearson à saveur internationale!

Toronto, On – Les célébrations annuelles du May Day à l’aéroport Pearson de Toronto ont eu des connotations internationales cette année.

En effet, les travailleuses et travailleurs aéroportuaires canadiens ont vu leurs consœurs et confrères de la Corée, de l’Angleterre, de la Malaisie et de l’Indonésie se joindre à eux et ils ont bravé le froid en toute solidarité à l’étage des départs du Terminal Un. Divers orateurs ont exprimé leurs préoccupations sur des questions qui ont des répercussions sur les travailleuses et travailleurs aéroportuaires dans le monde entier, à savoir le roulement abusif de contrats, les mauvaises conditions de travail, de même que les lacunes sur le plan de la santé et sécurité. Les travailleuses et travailleurs aéroportuaires internationaux étaient les délégués présents à une conférence de trois jours des travailleurs aéroportuaires tenue ici par la Fédération internationale des transports (FIT).

 

Les membres de la section locale 2921 de l’Association internationale des machinistes (AIM) et du district 140 des transports de l’AIM ont amassé les signatures de travailleuses et travailleurs aéroportuaires et du public voyageur dans le cadre d’une pétition qu’ils comptent présenter au Parlement pour demander que des modifications soient apportées à la Loi sur l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien. La loi actuelle donne à l’Administration canadienne de la sûreté du transport aérien (ACSTA) le pouvoir ultime et incontesté d’émettre des directives disciplinaires sans offrir un processus d’appel équitable, ni l’accès à la représentation syndicale. Cela a des répercussions sur plus de 4 000 agents et agentes de contrôle de sécurité dans les aéroports représentés par l’AIM à Toronto et en Colombie-Britannique. « Il s’agit d’une violation scandaleuse des principes de justice naturelle lorsque l’ACSTA peut empêcher nos membres d’occuper leur emploi sans aucun recours à un processus d’appel efficace », a déclaré Stan Pickthall, vice-président général canadien de l’AIM. « Dans la situation actuelle, justice différée équivaut à justice refusée. »

L’AIM ne peut pas permettre que les agents et agentes de contrôle de sécurité soient traités injustement. Les outils qui existent à la disposition d’autres travailleurs et travailleuses pour défendre leur position lorsqu’ils sont injustement accusés n’existent pas pour les agents et agentes de contrôle de sécurité. « Nous exigeons un processus équitable, un processus qui offre la capacité pour un membre de porter une décision de l’ACSTA en appel et d’être accompagné par un représentant syndical pour l’aider dans ce processus d’appel », soutient M, Pickthall.

Le ralliement s’est terminé par une marche de manifestation sur la voie d’accès à l’aire de départ du Terminal Un.